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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 00:42
Pneus recyclés : Mais où jouent vos enfants?
Risques d'allergies, de cancer et de stérilité.
A lire très attentivement !!

 

Source : L’encyclopédie libre Wikipédia « Pelouse artificielle »


"Santé environnementale"

 

"L'utilisation de produits de recyclage des pneus laissaient craindre à certains un possible relargage de polluants ou d'allergènes, dans l'air ou dans l'eau de drainage (métaux lourds notamment). Après de premières analyses, des taux de poussières de plomb ou de plomb dans les particules de caoutchouc ont effectivement été trouvés dans plusieurs cas en quantité dépassant les normes admissibles.

Les pistes et terrains à base de déchets recyclés ont été – depuis la fin du xxe siècle – banalisés, notamment via leur utilisation pour le football (Selon les fabricants, depuis 2003, plus de 70 matchs de la FIFA U-17 et U-20 de la Coupe du Monde ont été disputés sur les terrains de football synthétiques). Les retransmissions télévisées les ont rapidement fait connaître dans le monde entier. Les producteurs de gazon et pistes synthétiques (à base de pneus recyclés) ont une communication proactive vers les acheteurs potentiels, mais aussi les usagers ou parties prenantes dont (aux États-Unis au moins) les enseignants sportifs, les clubs et les parents d'élèves. Ceci s'est traduit - dans les années 2000 - par une forte demande de terrains en gazon synthétique. Selon le syndicat américain des fabricants, en 2007-2008, plus de 800 nouvelles pistes et terrains de sport synthétiques « multiusage » étaient annuellement construites chaque en Amérique du Nord dans les écoles, les collèges, stades et parcs sportifs, et il y aurait en 2011 aux États-Unis plus de 7 000 terrains en gazon synthétique utilisés, dans les écoles et universités notamment.

Certains matériaux de ces terrains contiennent des produits chimiques toxiques ou écotoxiques. En l'absence d'études scientifiques approfondies sur d'éventuels risques sur la santé, après la publication de premières analyses, et en réponse aux craintes de groupes de parents et de certains législateurs (au niveau local et national), certaines villes (à la fois payeur et responsables) ont souhaité disposer de plus d'informations. Ainsi, début 2008 la ville de New York qui faisait partie des leaders en termes d'installation de terrains synthétiques (avec 77 terrains installés de 1997 à 2007, et 23 autres prévus) a provisoirement annoncé qu'elle suspendait (« l'utilisation de caoutchouc de remplissage de gazon synthétique dans tous les projets d'aménagements des Parcs urbains », via une directive d'aménagement des parcs, du 14 janvier 2008. Le service des parcs a ensuite dit s'être mal exprimé et ne pas vouloir supprimer les Turfs (gazons) avec remplissage à base de pneus recyclés, mais simplement vouloir à l'avenir expérimenter d'autres types de tapis, tels que les fausses pelouses en nylon, semblable à l'ancien AstroTurf (cependant depuis, l’AstroTurf ou des fibres Nylon/polyéthylène se sont révélés parfois chargé en plomb, plus que d'autres types de pelouses de plastique testés dans le New Jersey et au-delà des normes, à des doses qui selon les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) posent « un problème potentiel pour la santé publique »). La ville de New York - utilisant la loi lui permettant l'accès à ce type d'information - a demandé à l'un des fabricants (Forever Green) une fiche de sécurité sur la poudrette, obtenue en juillet 2006; Selon cette fiche, « ce produit contient des huiles de pétrole (...) similaires à celles classées comme causant le cancer cutané chez la souris après un contact prolongé et répété » ; « Tout danger potentiel peut être minimisé en utilisant des équipements de protection [...] pour éviter le contact de la peau et par un lavage à fond ». Une recommandation plus édulcorée figurait alors sur le site Internet du département américain de la Santé; reprise par certains fabricants ; « Comme pour toute activité extérieure, il est recommandé que, après avoir utilisé une pelouse synthétique, les gens se lavent les mains avant de manger ou de boire ».

En 2008, deux médecins ont été sollicités par la ville pour étudier le contenu de la revue d'étude scientifiques qu'elle avait faite faire. Ils ont minimisé les risques liés aux relargages ; Tout en reconnaissant que « Plusieurs études crédibles » avaient trouvé dans la poudrette de caoutchouc des « cancérogènes humains connus » et des « produits chimiques neurotoxiques » tels que plomb, chrome, arsenic, chrysène et aromatiques (dont isomères de toluène et de xylene, qui semblent avoir été trouvé avec les plus hautes concentration) ils ont estimé que la ville avait exagéré le risque en s'appuyant sur des études d'exposition au caoutchouc en milieu industriel, très différent du cas des granules intercalaire en caoutchouc utilisées dans le gazon synthétique. Ils confirment ce que Crain et Zhang avait déjà dit : Le gazon contient des carcinogènes connus et des métaux lourds susceptibles d'induire des malformations congénitales et de retard mental, mais on ne dispose pas d'étude prouvant scientifiquement que le gazon artificiel pose un important danger pour la santé. Les deux médecins ont cependant alerté sur le fait que les arrosages ou brumisations nécessaires au refroidissement des terrains pourraient avoir un effet pervers « Les gouttelettes d'eau résiduelle peuvent agir comme incubateurs de bactéries [...] Cela peut ouvrir la voie à des infections cutanées », notamment de type SARM (infection par des staphylocoque antibiorésistant), maladie émergente et nosocomiale pouvant être acquises par les brûlures sur le gazon.

Les fonctionnaires municipaux ont fait savoir que le rapport exonérait le gazon synthétique et - bien que cet examen n'ait pas été concluant sur plusieurs point - les médias américains ont d'abord retenu l'argument de l'absence de risque (The New York Times a titré à ce propos « Une étude révèle l'absence de risque dans le gazon synthétique. »

 

"Poudrette de caoutchouc"

 

"La poudrette est assez facilement dispersée dans l'air et souvent retrouvée dans les vêtements, chaussures, cheveux.

La plupart des sols sportifs synthétiques (dont les gazons artificiels), comprennent de la poudrette de caoutchouc recyclé, provenant notamment de pneus usagés. Pour Patti Wood, directeur exécutif de l'ONG Grassroots Environmental Education « la poudrette de caoutchouc est un matériau qui ne peut être légalement mis en décharge ni jeté en mer en raison de sa toxicité ; pourquoi diable devrions-nous laisser nos enfants jouer dessus ? ». Ce caoutchouc recyclé (souvent importé de Chine) contient de nombreux produits chimiques toxiques ou soupçonnés d'avoir des effets sanitaires. Les caoutchoucs synthétiques les plus utilisés dans les pneus sont en effet composés d'éthylène-propylène et de styrène-butadiène associés à des additifs, et catalyseurs (agents de vulcanisation). Ils contiennent des charges (elles-mêmes pouvant provenir de déchets recyclés, dont le noir de carbone), des plastifiants, des antioxydants en quantités différentes selon le fabricant voire selon le modèle. Le caoutchouc contient et libère également des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des phtalates et divers composés organiques volatils (COV)en partie responsables de son odeur et de son goût désagréable.

 

Des récifs artificiels faits à base de pneus se sont révélés toxiques pour la faune marine. Les représentants des producteurs (via la Rubber Manufacturers Association), aux États-Unis arguent que huit États autorisent encore la mise en décharge de pneus et qu'ailleurs la plupart des restrictions à la mise en décharge seraient dues à la prévention de problèmes de ravageurs et du risque d'incendies de pneumatiques qui libèrent des toxiques tels que l'arsenic, le cadmium, le plomb, le nickel, les HAP et les COV20. Plusieurs études suggèrent qu'une partie au moins de ces produits chimiques libérés en grandes quantités lors du brûlage de pneus peut aussi être libérée, de manière plus discrète, mais chronique au fur et à mesure que la poudrette de caoutchouc se détériore. Les gaz ou particules émis sont a priori plus concentré dans l'air des stades fermés ou semi-ouvert. Lors d'une réunion (2006) de la International Association for Sports Surface Sciences on turf-related chemicals in indoor stadiums, des chercheurs norvégiens en santé publique ont présenté une étude sur les terrains de sport en gazon artificiel ne portant pas sur les risques d'accident, mais sur l'évaluation des risques sanitaires pour les pratiquants de football. Ils ont montré que les COV – à partir du caoutchouc de remplissage de gazons synthétiques – peuvent passer dans l'air sous forme d'aérosols, que les sportifs peuvent inhaler lors de leurs activités. Les auteurs ont calculé le risque pour la santé pour une situation correspondant au moindre risque, c'est-à-dire avec l'utilisation de granulés du caoutchouc recyclé qui libère le plus bas taux de ces produits chimiques, parmi tous les types de caoutchouc de remplissage. Leur conclusion est que - au regard des connaissances disponibles - l'utilisation d'un tel gazon synthétique ne causerait aucun risque grave pour la santé, même pour des populations vulnérables comme les enfants. Cependant ces mêmes auteurs pondèrent leur conclusion en notant « Il convient également de noter que peu ou pas d'information toxicologique est disponible pour de nombreux composés organiques volatils qui ont été démontrés comme étant présents dans l'air intérieur des stades [...] En outre, tous les composés organiques présents dans l'air [des stades] n'ont pas été recherchés ni identifiés ». En particulier, cette étude appelle à une recherche plus approfondie sur le développement de l'asthme et d'allergies respiratoires déclenchées par l'exposition au latex (allergène avéré, présent dans de nombreux pneus).

 

Des alternatives existent à la poudrette noire, comme le sable.

Ne contenant pas de noir de carbone, ce matériau de remplissage est blanc, ce qui limite l'absorption du rayonnement infrarouge solaire et donc le sur-échauffement du terrain au soleil en été (ici, sur le stade Alfheim, de Tromsø en Norvège).

 

En janvier 2007, un rapport de l'OEHAA50(Bureau californien d'évaluation des risques en santé environnementale) portant sur l’évaluation des effets sur la santé de l'utilisation de pneus usagés recyclés dans les produits de pistes et plateaux sportifs a conclu que 49 produits chimiques pourraient être libérés par la poudrette de caoutchouc de pneus (tire crumbs). Sur la base d'une expérience simulant la digestion gastrique, l'OEHHA a estimé que le risque de cancer existait mais était très faible, et un peu plus élevé, mais toujours faible (quelques cas pour 1 million de sportifs) si l'on considère que du chrysène (un cancérogène avéré pour l'homme, trouvé dans les pneus en caoutchouc) pourrait être ingéré (via le fait de porter la main à la bouche après qu'elle a été en contact avec le caoutchouc granulaire de remplissage). Cette étude a considéré le cas d'une utilisation régulière du terrain durant les douze premières années de la vie20. En 2007, l'ONG Environment and Human Health, Inc. (EHHI, qui signifie « Environnement et santé humaine, Inc. ») de North Haven (Connecticut, a commandité une étude au Connecticut Agricultural Experiment Station (un laboratoire spécialisé dans les analyses de sols agricoles) visant à évaluer la capacité des composés toxiques de la poudrette de caoutchouc à être libérés dans l'air ou l'eau. Ce rapport identifie 25 espèces chimiques (avec une certitude de 72 à 99 %) en utilisant l'analyse par spectrométrie de masse et chromatographie en phase gazeuse. Parmi les composés volatils ou libérés dans l'eau identifiés figuraient des benzothiazole (irritants et écotoxiques), des n-hexadécanes ; du butylhydroxyanisol (agent cancérigène et perturbateur endocrinien présumé) et du 4-(t-octyl) phenol (produit corrosif pouvant être préjudiciable pour les muqueuses). Les représentants des fabricants de gazon synthétique sont réunis depuis 2003 en un syndicat, le Synthetic Turf Council basé à Atlanta. Ce syndicat représentait, en 2007 plus de 50 firmes produisant du gazon synthétique40). Après l'étude de 2007, il a déclaré que « les affirmations de toxicité [du rapport de l'EHHI] sont basées sur des tests de laboratoire extrêmes tels que l'utilisation de solvants et l'extraction à des températures élevées pour générer des polluants », mais le EHHI a maintenu ses conclusions. David Brown, directeur de l'EHHI pour son département Toxicologie et santé publique ajoutant : « Il est clair que les miettes de caoutchouc recyclé ne sont pas inertes ; ni une température élevée, ni une extraction par solvant ne sont nécessaires pour libérer les métaux et les composés organiques volatils, ou semi-volatils ». David Brown insiste sur le fait que les tests de laboratoire approchent les conditions existant dans l'environnement réel, et qu'aucun solvant autre que de l'eau n'a été utilisé pour extraire ces composés. Selon Daniel Brown, les principaux obstacles à une évaluation précise de la sécurité sanitaire et environnementale de la poudrette de caoutchouc issue du recyclage de pneus sont la grande variabilité des qualités et mode de production des pneus, et le manque de données publiées sur les caractérisations chimiques de la gomme de caoutchouc. De plus, « Très peu d'échantillons ont été testés » affirme-t-il et « Il n'y a pas eu d'étude portant sur des échantillons de taille suffisante pour calculer le danger potentiel. [...] Alors que de nouveaux pneus contiennent des quantités très différentes de produits toxiques, selon leur usage prévu ; il est impossible de garantir que les sportifs, des jardiniers ou d'autres personnes ne soient pas exposés au-delà des limites de sécurité »."

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 01:56
source : Communiqué de presse de la fdsea ile-de-france du 1er juillet 2013
DÉLUGE EN ESSONNE : UN AGRICULTEUR ACCUSÉ À TORT !

Publiée le lundi 01 juillet 2013, à 15:19

 

A trois reprises, de violents orages ont frappé les communes de Marcoussis, d’Epinay-sur-orge, de Linas, et de Leuville, situées entre deux collines. Les rues ont alors été envahies par des coulées de boues. 

La FDSEA Ile-de-France condamne la vision archaïque et manichéenne de certains élus, qui accusent une fois de plus la profession agricole, et cela sans prendre en considération les efforts considérables fournis par les agriculteurs.

M. Gérard PRAUDEL, agriculteur à Epinay-sur-Orge, se retrouve accusé, bien qu’il ait modifié considérablement ses modes de cultures afin d’amoindrir les dégâts en cas de fortes précipitations. Il a réduit de moitié ses surfaces de maïs, culture qui retient moins la terre, augmenté les temps de rotation et de dispersion de cette culture. De plus, grâce à une formation spécifique et à l’acquisition d’un matériel onéreux, il cultive désormais majoritairement dans le sens transversal de la pente pour lutter contre l’érosion des sols.

En contrepartie, les infrastructures communales ne sont, elles, toujours pas adaptées. L’entretien des digues et fossés, la récupération et le traitement des eaux pluviales, ne sont pas garantis comme il se devrait, et ce, malgré les demandes à répétition de l’agriculteur.

M. Gérard PRAUDEL ne peut être tenu comme responsable des dégâts occasionnés par une perturbation météorologique exceptionnelle, qui a d’ailleurs fait l’objet d’une demande par la ville de reconnaissance de l’état de catastrophes naturelles. 

Dans un contexte de péri-urbanité déjà difficile pour l’agriculture, où les infrastructures urbaines fleurissent, les exploitants agricoles ne peuvent servir de boucs émissaires. Pour Damien Greffin, Président de la FDSEA Ile-de-France*, « il est grand temps de s’interroger, voire de s’indigner sur le sort réservé à l’agriculture francilienne ! »

*Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles Ile de France"

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:25

fertealaisjpg.jpg

Source photo :caue de l'Essonne
http://www.caue91.asso.fr/Reconversion-de-la-piscine.html
SCANDALE D'ENVIRONNEMENT A LA FERTE-ALAIS.

IL EST INTERDIT D’ENFOUIR LES PNEUS OU DE LES ACCUMULER SUR UN SITE

 

L’ENTREPOSAGE ET L’ENFOUISSAGE DES PNEUS EST PROHIBE AU QUEBEC DEPUIS LES ANNEES 2000.

 

EN ITALIE, LA MAFIA SE VOIT CONDAMNEE POUR ENFOUISSEMENT ILLEGAL DE PNEUS.

DEMANDE DE DECONTAMINATION DU SITE DE LA PISCINE OLYMPIQUE POUR LES ENFANTS DE LA FERTE-ALAIS ET LES COMMUNES ENVIRONNANTES QUI SERAIENT INTOXIQUES DE FACON MORTELLE S’IL SURVENAIT UN INCENDIE OU UNE CANICULE. 

 

LE PNEU EST UN DECHET HAUTEMENT TOXIQUE ET CANCERIGENE QUE LES ORDURES MENAGERES REFUSENT AINSI QUE LES ENCOMBRANTS.

SEULS, LES COLLECTEURS PROFESSIONNELS SONT AGREES POUR LES ACCEPTER.

LE MAIRE A UNE OBLIGATION D'INFORMATION A LA POPULATION. 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 23:43

ENQUÊTE PUBLIQUE A6 QUALITE

 

Une enquête publique est en cours chez nos voisins des communes de Savigny, Morsang, Viry, Grigny, Ris-Orangis, Fleury-Mérogis concernant un projet A6 Qualité traitement des eaux de l'autoroute.

Des travaux importants sont prévus visant à collecter des eaux de pluie polluées de l'A6 (8 kms de collecteurs réhabilités ou créés) avec construction d'un bassin de décantation des eaux au bas de l'autoroute en bordure du Parc de Morsang, avant rejet dans l'Orge. 
L'impact de cet aménagement n'est pas négligeable sur l'environnement et pourrait avoir des incidences sur l'Orge.
Il nous paraît important compte tenu du coût de cet investissement et de sérieuses lacunes du projet, à notre sens, de les signaler à l'occasion de l'enquête publique. 

 

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 23:17

"REPONSE DE NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET 

 

 

CANDIDATE AUX LEGISLATIVES 4EME CIRCONSCRIPTION DE L’ESSONNE 

 

 

A LA LETTRE OUVERTE DU CP3E 

 

COLLECTIF POUR UN ENVIRONNEMENT EQUILIBRE A EPINAY-SUR-ORGE. 

 

Le 7/6/2007 

 

Objet : Cadre de vie à Epinay-sur-Orge 

 

Madame, Monsieur, 

 

J’ai bien reçu votre courrier concernant la ZAC de la Croix Ronde et les 

aménagements des espaces publics du centre ville, et vous en remercie. 

 

Je suis comme vous très attachée à défendre le cadre de vie à Epinay-sur-Orge. Toutes 

les communes de notre secteur sont à la recherche d’un équilibre entre activités économiques 

et protection des espaces verts (Champlan, Villebon, Saulx les Chartreux, Ballainvilliers, La 

Ville du Bois, Nozay, Marcoussis, par exemple…). Ce n’est pas simple. Certaines disposent 

déjà de zones d’activités parfois importantes et de qualité permettant de créer de l’emploi sur 

place sans perdre des heures dans les transports. Car les habitants doivent pouvoir travailler et 

vivre dans le secteur. C’est aussi un enjeu du Développement durable. 

 

La commune d’Epinay-sur-Orge a fait, je crois, classer dès 1995, les espaces du 

plateau concernés par la coulée verte, en espaces naturels sensibles. Ce classement permet à 

l’Agence des Espaces Verts de la Région Ile de France de se porter acquéreur à chaque fois 

que des mutations se présentent, afin de les sauvegarder. Il s’agit, à mon sens, d’une mesure 

très importante, offrant de très sérieuses garanties de protection de l’environnement, sur ce 

plateau et sur les espaces. 

 

Ces espaces classés représentent une superficie plus de deux fois supérieure à celle 

projetée pour des activités, puisque s’il est prévu d’implanter des activités sur 20 hectares, il 

est également prévu de créer une coulée verte d’une superficie de 52 hectares séparant les 

activités économiques de l’urbanisation. 

 

Evidemment, c’est toujours dommage de renoncer à une portion d’espaces verts. Ceci 

dit, l’argument du Maire doit aussi être entendu, car la situation actuelle à Epinay-sur-Orge, 

avec une activité économique très restreinte, n’est pas équilibrée. Même si Epinay-sur-Orge 

est en intercommunalité depuis le 1er janvier 2007, le pacte financier liant les dix communes 

prévoit que chacune d’elle sera intéressée à la croissance économique qu’elle générera sur son 

propre territoire, à hauteur de 50 % de celle-ci. Ces ressources supplémentaires faciliteront le 

financement des services et des équipements municipaux, qui repose aujourd’hui pour plus de 

80 % sur les ménages. Les spinoliens comprendront très concrètement cette démarche. 

 

Ceci étant dit, je pense que ce projet peut-être amélioré. Peut-être peut il être réduit. 

Mais je souhaiterai surtout qu’une réflexion approfondie soit menée, aussi bien sur le projet 

de nouvelles habitations que sur celui de zones d’activités, pour faire de cette démarche un 

modèle. S’il n’est pas contestable que la ville d’Epinay est en déficit d’activités économiques, 

en revanche, il est très souhaitable qu’un projet de ce type puisse s’inscrire dans une 

démarche d’exemplarité totale. On pourrait par exemple envisager que les zones d’activités 

soient entièrement labellisées « Haute Qualité Environnementale », intégrées, organisées en 

« zéro flux », ou au moins consacrées à des entreprises spécialisées dans la défense de 

l’environnement. J’ai fait part de cette proposition à Guy Malherbe, votre Maire, et lui ai 

proposé de l’aider à faire de ce projet un exemple, fût-il nécessaire pour les finances de sa 

commune. 

 

Concernant le projet d’aménagement de l’esplanade, c’est évidemment un crève-coeur 

que de devoir renoncer, au moins le temps qu’ils repoussent, à ces arbres. Je sais que la 

commune a obligation de remplacer les tilleuls et les peupliers qui sont en fin de vie et 

représentent un danger pour la population selon une étude réalisée par l’INRA. C’est dans ce 

cadre qu’un concours a été lancé et que le jury composé de l’Architecte des Bâtiments de 

France, d’un chercheur de l’INRA, d’un représentant du Conseil d’Architecture et 

d’Urbanisme en Essonne (CAUE) et des élus a désigné, à l’unanimité, un lauréat. 

 

Je crois que le projet prévoit le remplacement des tilleuls et des peupliers par d’autres 

espèces, le maintien de l’allée cavalière, la rénovation de l’éclairage public et du réseau de 

collecte des eaux pluviales. Mais vous semblez avoir d’autres informations. Qu’en est-il ? 

 

Ce projet devrait être financé par le Conseil Régional et le Conseil Général. J’ai pour 

ma part obtenu la somme de 30.000 € 

au titre des réserves parlementaires de l’Assemblée 

nationale pour les nouvelles plantations. 

 

Je me tiens naturellement à votre disposition pour évoquer ensemble tous ces sujets 

et, peut-être, mener un travail en commun. 

 

Je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération 

distinguée. 

 

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET"

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 02:04
http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/CAF93027869/polemique-autour-de-la-carriere-d-epinay-sur-orge.fr.html
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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 01:31

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