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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 00:33
Voilà ce qui pourrait être une source d'inspiration pour sensibiliser à la beauté des champs d'Epinay-Sur-Orge.
Mais nous pouvons aussi développer une créativité tout à fait attractive et poétique.
champs

 

 

"Le village de Meyrals en Dordogne est devenu au fil du temps la capitale des rendez-vous champêtres. Son festival des épouvantails est désormais un événement incontournable. Des figures improbables au milieu des champs sont exposées durant tout le mois d'août."

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 00:04

Loi agricole: les agriculteurs partagés

 

Par lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 23/07/2014 à 18:11 Publié le 23/07/2014 à 18:07

 

"La FNSEA, syndicat agricole majoritaire, s'est félicitée aujourd'hui de quelques "réelles avancées" apportées dans la version finale de la loi d'avenir agricole, tandis que les syndicats minoritaires se montrent plus sceptiques…

De son côté, l'association Filière Paysanne, associée notamment aux Jeunes Agriculteurs, à Terre de liens et à trois députés et un sénateur de gauche, regrette que la rédaction finale de la loi conduise à un recul de la protection des terres agricoles "face à l'avancée du béton".

 

Il est nécessaire de rappeler les PRINCIPALES CONSÉQUENCES DU BÉTONNAGE DES TERRES AGRICOLES :

http://filiere-paysanne.blogspot.fr/

 

« Le bétonnage et le bitumage des terres agricoles en France ont de graves conséquences, à la fois sur le plan économique, social et environnemental :


Affaiblissement de l’agriculture et du secteur agro-alimentaire (premier employeur national).

Imperméabilisation des sols, qui multiplie et aggrave les phénomènes d'inondations.

Limitation du filtrage naturel des eaux et du renouvellement de nos nappes phréatiques.

Perte de capacité des sols à stocker du carbone sous forme de matière organique.

Contribution au réchauffement climatique par réverbération du rayonnement solaire.

Augmentation du transport des marchandises et de la dépendance alimentaire des territoires.

Détérioration du cadre de vie, des paysages, de la biodiversité et de l’alimentation. »

 

 

 « Logement neuf : trois ZAC, trois avis différents de l’autorité environnementale Edition du 15/06/2012 »

« De Bordeaux à Epinay sur Orge dans l’Essonne en passant par Sarcelles dans le Val d’Oise, le Conseil général de l'environnement et du développement durable a rendu trois avis différents sur les trois projets de ZAC et donc de construction de logements neufs.


La ZAC de la Croix-Ronde à Épinay sur Orge dans l’Essonne, située sur des terres agricoles, au milieu d’une coulée verte intercommunale, doit accueillir des logements neufs et des activités économiques. Pour ce dossier, l’autorité environnementale recommande « de compléter l’étude d’impact sur tous les aspects prévus par le code de l’environnement, d’exposer l’adéquation du projet avec les objectifs de la coulée verte, de mieux étayer le besoin des surfaces d’activités prévues, de préserver les fonctionnalités écologiques du site et justifier l’efficacité du dispositif de traitement des eaux pluviales ».

 

« A propos de l’autorité environnementale »


« L'autorité environnementale du Conseil général de l'Environnement et du Développement durable, créée par le décret n° 2009-496 du 30 avril 2009, donne des avis, rendus publics, sur les évaluations des impacts des grands projets et programmes sur l’environnement. La création de l'autorité environnementale répond aux législations européennes et nationales qui prévoient que les évaluations d’impacts environnementaux des grandes opérations soient soumises à l’avis, rendu public, d’une « autorité compétente en matière d’environnement ».

 

Ces prescriptions visent à faciliter la participation du public à l’élaboration des décisions qui le concernent et à améliorer la qualité des projets avant la prise de décision. »

 

 

champs.jpeg

 

Il appartient aux spinoliens de rejeter un projet de bétonnage qui altère la qualité de vie des spinoliens et des générations futures.

 

Ce qu’il faut savoir, c’est que le béton est soumis à des normes environnementales bien complaisantes qui permettent aux promoteurs de faire entrer dans la composition de celui-ci :

Le béton est un matériau qui permet le réemploi de certains déchets industriels ou domestiques :

fumée de silice : résidus de filtration des fumées de fours à arc,

laitier de haut fourneau : résidus de fabrication de la fonte et de l'acier servant à la fabrication de certains ciments,

sulfonate : composés chimiques issus de l'industrie papetière utilisés sous forme de plastifiant,

polyphénols : composés chimiques issus de l'industrie pétrolière utilisés sous forme de plastifiants,

farines animales : produit issu du traitement des carcasses animales utilisées par brûlage pour la fabrication du ciment,

cendres : utilisation des résidus de brûlage des centrales à charbons sous forme de filer.

 

L’eau potable et le béton :


"Dans un château d'eau ou un réservoir d’eau potable, les bétons sont soumis à des contraintes non rencontrées habituellement sur des bâtiments. Le béton seul (sans adjuvant) est normalement apte au contact avec l’eau potable. Pour respecter les exigences de la norme EN 206-1 et obtenir les caractéristiques physico-chimiques requises pour un réservoir (résistance mécanique et chimique, porosité, durabilité, etc.), l’utilisation d’adjuvants est devenue indispensable (il s’agit de molécules ou de polymères à propriété antigel, de plastifiants, de résine, de fumées de silice, d’hydrofuge, etc.). Pour éviter que ces produits se diffusent plus tard dans l’eau, ces adjuvants doivent être certifiés aptes pour contact avec l’eau potable.

 

L’eau potable, en étant légèrement acide ou très faiblement minéralisée, est agressive pour le béton des parois. L’eau dissout progressivement la chaux du ciment, cela entraîne une augmentation de la porosité du béton et une légère élévation du pH de l’eau, sans conséquence majeure sur la qualité de l’eau. En revanche, en devenant poreuse, la surface de béton peut alors favoriser le développement d’un biofilm. Des résines étanches, certifiées aptes au contact alimentaire et eau potable, peuvent alors être utilisées. Les joints des canalisations peuvent aussi parfois relarguer dans l’eau des nutriments d’origine organique pouvant stimuler la croissance de certaines bactéries. « Certains matériaux de revêtement interne de grosses conduites ou de réservoirs relargueront pour leur part des polymères ou des adjuvants, ou des solvants ce qui se traduira par l’apparition de saveurs désagréables »

 

 

 

L’antigel, ce n’est pas ce qui a tué quelques sangliers dans le midi ?

 

Le bisphénol, prohibé dans nos cosmétiques serait –il potable dans l’eau des biberons ?

 

Que le BTP explique pourquoi  les routes sur lesquelles nous roulons et marchons sont truffées d’amiante au point de mettre en danger chacun d’entre nous.

Que le BTP qui a subi une crise en 2008 répare les dommages qu’il a commis.Quant à planquer les farines animales dans les murs des habitats sociaux, qu’ils aillent voir ailleurs.

Ce sont des destructeurs patentés, des gens sans conscience.

 

C’est pourquoi Epinay-Sur-Orge, qui a déjà été victime des contaminations de la carrière ne se laissera pas faire et en guise de construction se lancera dans la fabrication médiatique d’épouvantails à promoteurs.

Les héros d’Epinay-sur-Orge sont les agriculteurs, les pêcheurs, les chasseurs, les fleuristes, les protecteurs des terres.

 

Promoteur de malheur, passe ton chemin et va faire ton blé ailleurs que sur la santé de ton prochain.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 03:33

 

 

 

coffret-cadeaux.jpg

 

 

 

cadeaux-entreprise

 

 

 

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Les foies gras de canard, les confits, les plats cuisinés, les petits pâtés, autant de bonnes choses qui réjouiront vos papilles … sans oublier notre sélection de vins, de confiseries …

 

L'idéal pour aller pique niquer en forêt, dans les champs, au travail, pour fêter le foot.

L'Ile-de-France a développé un label saveur Ile-de-France à découvrir prochainement sur le blog epinaysurorgeenvironnement.

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 01:15

La chambre Interdépartementale de l'agriculture de l'Ile-de-France dans son dossier de presse souligne la nécessité impérieuse de valoriser les espaces agricoles en conformité avec les lois Grenelle.

 

La nature ne doit pas devenir l'exception avec quelques îlots ou quelques coulées vertes d'ici delà.

 

Les champs d'Ile-de-France ne peuvent pas devenir une réserve à béton. Non aux coulées de béton anarchiques et contre productives !

La nature n'est pas un obstacle à l'économie mais bien l'un de nos derniers sanctuaires de vie et de santé.

La nature est notre meilleur partenaire, respectons là et faisons la respecter !

 

nature.jpg

 

 

Retrouvez les communiqués de presse

de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture de l’Ile-de-France

sur www.ile-de-france.chambagri.fr

Contact presse : Cécile de Villartay - 01 39 23 42 16 – c.devillartay@ile-de-france.chambagri.fr

 

« Demain, l’Ile de France :

Des champs ou du béton ?

Christophe HILLAIRET

Président de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture de l’Ile-de-France

Salon International de l’Agriculture, 24 février 2009

DOSSIER DE PRESSE

Retrouvez les communiqués de presse

de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture de l’Ile-de-France

sur www.ile-de-france.chambagri.fr

Contact presse : Cécile de Villartay - 01 39 23 42 16 – c.devillartay@ile-de-france.chambagri.fr

 

Présentation de l’Agriculture de l’Ile-de-France

Les 7 filières agricoles

L’Ile-de-France est d’abord connue pour son réseau urbain et pour ses activités de service.

Pourtant, à l’échelle régionale, l’agriculture francilienne constitue une activité économique à part entière et elle se place dans le peloton de tête des régions agricoles françaises sur bon

nombre de productions.

Les productions végétales occupent la majeure partie des terres agricoles. En Ile-de-

France, environ 48% du territoire reste dédié à l’agriculture, soit 578 000 hectares. On y

trouve 5 310 exploitations agricoles (Agreste, 2007).

 

Les grandes cultures

Elles constituent la première filière de la région ; elles occupent 87% de la superficie

agricole utilisée et sont cultivées par 75% des exploitations.

La qualité des terres des régions agricoles de la Beauce, de la Brie, du Vexin et du Valois a

particulièrement favorisé, à travers les siècles, le développement des céréales

(principalement le blé tendre, avec 41% de la superficie agricole), des oléoprotéagineux et

de la betterave sucrière.

 

L’élevage

Les unités d’élevage représentent 5% de la production régionale en valeur

(comptes de l’agriculture, 2007).

Les filières animales franciliennes témoignent néanmoins d’une grande diversité :

bovins lait, bovins viande, volailles, ovins, équins.

La qualité des productions est largement reconnue, notamment à travers les AOC

laitières de Brie. L’agneau Grand Cru est aujourd’hui une marque de qualité

interrégionale et interprofessionnelle regroupant essentiellement les brebis de race

Ile-de-France (14 000 ovins de race à viande Ile-de-France).

 

Les productions spécialisées : arboriculture, maraîchage, horticulture florale et pépinière

Diversité, qualité, technicité, modernité, proximité et fraîcheur constituent les

maîtres mots de ces productions. Elles représentent une exploitation agricole sur

cinq et dégagent environ un quart de la valeur de la production agricole régionale.

L’horticulture compte environ 150 entreprises (fleurs coupées, plantes en pot et

plantes à massif) réparties sur un peu moins de 300 ha. Elle se distingue par une

grande diversité de la production et une bonne qualité liée au savoir-faire

traditionnel des horticulteurs.

 

A la recherche d’originalité, chacun d’eux développe des spécificités dans son entreprise,

comme la production de fuschia, qui vient compléter la culture de plantes plus classiques

comme le géranium ou le chrysanthème.

 

La pépinière couvre environ 900 ha. Cette filière est très bien équipée et son

organisation commerciale est performante. La cinquantaine de producteurs

reste concentrée sur l’approvisionnement du marché régional, qui représente

plus de 60% des débouchés.

 

La région Ile-de-France se place au 1er rang national pour les azalées, au

2ème rang pour les plantes en pots et au 4ème rang pour les pépinières et pour les

plantes à massif et vivaces.

 

Le verger francilien se compose à 47% de pommiers et à 30% de poiriers,

pour une surface totale de 1 200 ha. La production francilienne est

traditionnelle, visant à la qualité gustative des fruits, avec des rendements

réduits.

 

Outre les fruits, on produit de nombreux légumes en Ile-de-France, notamment dans la vallée de la Seine (78), les plaines de Milly-la- Forêt (91), de Chailly-en-Bière (77) et de Mandres-les-Roses (94).

Plus de 40 espèces de légumes y sont cultivées avec une prédominance de salade, de cresson, de radis, d’oignon blanc, d’épinard et de choux.

 

La région Ile-de-France est la 1ère région productrice de persil et de cresson et au 3ème rang français pour les laitues. Une part importante de ces produits

maraîchers et arboricoles est destinée à approvisionner les commerces et les marchés régionaux.

 

La forêt

La forêt francilienne s’étend sur 284 600 hectares ce qui représente 23% du

territoire régional. Comme dans les autres régions, la surface forestière tend

à progresser ; ainsi, entre 1978 et 1994, la surface boisée a augmenté de

18 000 ha.

70% des forêts appartiennent à des propriétaires privés.

Les forêts sont majoritairement composées de feuillus avec une prédominance

de chênes sessiles et pédonculés (51% de la surface boisée). Le pin Douglas

représente maintenant l’essentiel des conifères récoltés dans la région.

La région compte 87 entreprises d’exploitation forestière et de sciage. Le bois d’oeuvre

constitue près de la moitié du bois récolté et le bois d’industrie 32%.

 

Une population agricole impliquée

L’agriculture francilienne regroupe 6 700 actifs familiaux et 3 400 salariés permanents et

saisonniers. Autant de personnes qui mettent tout en oeuvre pour satisfaire les besoins de près de 11,5 millions de franciliens, soit 20% de la population française.

En conservant leurs traditions qui sont celles des cultures propres aux grandes plaines d’une part et

de la vente directe d’autre part, ces professionnels ont su évoluer afin de proposer des produits de

qualité tout en respectant leur environnement (raisonnement de la fertilisation et de la protection des

cultures, identification des animaux pour une parfaite traçabilité, conditions d’élevage respectueuses

de l’environnement, techniques biologiques, etc…).

Outre les emplois directs, l’agriculture francilienne génère de nombreux emplois

indirects, tant en amont (machinisme agricole, agro-équipement, agro-fourniture,

phyto/semences, activités de conseils...) qu’en aval de la production (industries

alimentaires, distribution…).

Si l’industrie agroalimentaire représente l’un des premiers secteurs industriels au niveau

régional (7 500 établissements, 95 000 salariés, 3,3 milliards € de valeur ajoutée), elle se

concentre essentiellement sur la fabrication de produits alimentaires élaborés et a la

particularité de rassembler les sièges sociaux et les services de recherche et développement

de grandes entreprises. Les industries de première et deuxième transformation sont peu

nombreuses, mais les agriculteurs franciliens y trouvent des débouchés importants : travail

du grain, brasserie, aliments du bétail, boulangerie, biscuiterie.

La région compte aussi 9 entreprises coopératives agricoles qui emploient 450 personnes

et réalisent plus de 670 millions d’euros de chiffre d’affaires dans la région. La vente en gros

de céréales et d’aliments pour le bétail mobilise l’ensemble des organismes coopératifs, qui

représentent 64% de la collecte régionale de céréales et oléoprotéagineux.

Ainsi l’Ile-de-France possède une agriculture dynamique, un artisanat et une industrie

agro-alimentaire performants, des produits emblématiques et des professionnels

passionnés : une véritable vitrine filière – métier – produit !

 

Demain l’Ile de France : des champs ou du béton ?

Une agriculture en mutation, contrainte par l’urbanisation

Comme le reste du territoire français, au cours des cinquante

dernières années, l’agriculture francilienne a évolué selon un

certain nombre de constantes :

- Réduction du nombre d’exploitations : - 44% entre 1979 et 2000,

- Diminution de la population agricole : - 44% entre 1982 et 1999,

- Diminution du nombre d’installations : une cinquantaine par an entre 2003 et 2007,

- Fort mouvement de restructuration et d’agrandissement des exploitations : d’une surface

moyenne de 54 ha par exploitation en 1979 à 106 ha en 2007.

Cependant sa situation géographique, en périphérie d’agglomération, la soumet depuis

longtemps à des contraintes particulières. Cela se traduit notamment par une pression

foncière considérable. En diminution de 2% par an au profit des villes nouvelles dans les

années 1970, les surfaces agricoles déclinent depuis de 0,4% par an environ. En cinquante

ans, 100 000 ha de terres agricoles, bien souvent de très bonne qualité, ont ainsi disparu au

profit de l’urbanisation !

Ce mouvement a conduit dans le même temps à un éloignement progressif des producteurs

spécialisés traditionnellement implantés dans la Petite Couronne, à un effondrement du

nombre d’élevages laitiers et à la spécialisation croissante de l’agriculture régionale dans les

grandes cultures.

La capitale française a ainsi constitué un atout (débouchés, main d’oeuvre) et une contrainte

de plus en plus marquée pour l’agriculture, sur laquelle elle a fortement imprimé sa marque

au fil des décennies.

 

Quel paysage pour l’Ile de France de demain ?

Aujourd’hui, la proximité de Paris met l’agriculture au coeur d’un nombre croissant de

problématiques :

- Pérennité du foncier, exploitation précaire,

- Mitage du parcellaire agricole, en concurrence avec l’utilisation résidentielle du territoire,

- Difficultés de circulation, d'accès aux parcelles,

- Eloignement des fournisseurs et des débouchés en polyculture, coopératives et

sucreries notamment,

- Difficultés de recrutement de main-d'oeuvre (problèmes de qualification, de logement),

- Vols : récolte, matériel, plants, fournitures…

- Déprédations : intrusions diverses, barrières endommagées, animaux importunés…

- Dégâts de gibier : confrontation avec la population et les associations écologistes,

multiplication des fonds non chassés (friches urbaines, aéroports, talus de chemin de

fer, réserves de chasse…),

- Baisse de la représentation des agriculteurs dans les conseils municipaux.

 

Le foncier au premier plan

La gestion du foncier constitue sans aucun doute la problématique la plus prégnante au

regard de l’avenir de l’agriculture de l’Ile-de-France. Le foncier représente en effet le

principal outil de production des agriculteurs. Or, pour se développer, l’agriculture, comme

toute activité économique requiert des investissements durables et réguliers. C’est pourquoi

il est indispensable pour les agriculteurs de disposer d’une vision à long terme sur l’évolution

des terres qu’ils cultivent.

Les documents d’urbanisme (Plans Locaux d’Urbanisme, Schémas de Cohérence

Territoriale, …) ont été créés pour contribuer à cet objectif, en garantissant durablement

l’affectation agricole des terres.

Le projet de Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF), qui planifie

l’aménagement du territoire régional jusqu’en 2030, semble aller dans le bon sens,

notamment en privilégiant le renouvellement sur l’étalement urbain. Il propose une

cartographie des prélèvements sur les terres agricoles, qui devraient être limités à environ

1 700 ha par an.

 

Les documents d’urbanisme en question

Cependant depuis quelques temps, les signaux d’avertissement se multiplient pour la

profession agricole. Avec la perte progressive de fiabilité des documents d’urbanisme, la

question se pose crûment : quel devenir pour l’Ile-de-France : des champs ou du béton ?

Au niveau du SDRIF, le projet de loi du Grenelle de l’environnement prévoit que le document

pourra être révisé à chaque fois que l’Etat aura un projet incompatible avec le schéma. Cela

semble déjà être le cas avec les trois projets d’Opérations d’Intérêt National en cours sur la

région (Saclay, Seine Aval, Roissy-Plaine de France) et avec le projet du Grand Paris, qui

retardent l’adoption définitive du SDRIF.

Alors que le code de l’urbanisme permet de cartographier les espaces agricoles, ces

derniers ne figurent quasiment plus sur les documents graphiques des SCOT. Les terres

agricoles sont alors considérées comme des espaces libres, dont l’usage peut être modifié à

tout moment. C’est déjà le cas avec les PLU, pour lesquels les procédures de révision

simplifiée se multiplient ces dernières années, mettant les agriculteurs dans un état

d’incertitude permanent sur le devenir de leur activité.

Trois dossiers emblématiques viennent illustrer cette perte de lisibilité sur le foncier agricole :

- Le projet de circuit de Formule 1 aux Mureaux (Yvelines) : en contradiction avec les

engagements pris par le Conseil Régional d’Ile-de-France et le Conseil Général des

Yvelines sur l’affectation des terres à des installations agricoles, la préfecture a imposé

leur passage en Zone d’Aménagement Différé pour laisser le champ libre au projet

automobile porté par le même Conseil Général.

- Le projet de voie nouvelle de la Vallée de la Mauldre (Yvelines), dont le tracé a été

modifié unilatéralement en contradiction avec les engagements de concertation pris avec

la profession agricole et avec le tracé retenu dans le projet de SDRIF.

- Le projet d’OIN sur le plateau de Saclay (Essonne), pour lequel l’Etat a réduit l’espace

réservé à l’agriculture, en contradiction avec les prévisions du projet de SDRIF.

Des solutions à mettre en œuvre

La progression agricole s’alarme de ce retour de la problématique du foncier sur le devant de

la scène régionale. Elle appelle à une réaffirmation rapide et ferme du rôle stabilisateur

initialement dévolu aux documents d’urbanisme. A terme, elle demande que la périurbanité,

avec toutes les contraintes qu’elle impose, puisse être officiellement considérée comme un

handicap pour l’agriculture. A ce titre, elle souhaite que l’agriculture périurbaine puisse

bénéficier de contreparties financières, de la même façon que l’agriculture de montagne

avec les Indemnités Compensatoires de Handicaps Naturels (ICHN).

 

 

L’AGRICULTURE DE L’ILE DE FRANCE,

UNE AGRICULTURE A CONSERVER, UNE AGRICULTURE A RESPECTER.

 

La Chambre d’Agriculture de l’Ile de France en bref

Un organisme consulaire au service des agriculteurs

La Chambre Interdépartementale d'Agriculture de l'Ile-de-France, établissement professionnel public, constitue auprès des Pouvoirs Publics, l'organe consultatif et

professionnel des intérêts agricoles. Elle est un organisme consulaire au même titre que les

Chambres de Commerce et d'Industrie et les Chambres de Métiers.

En France, 94 Chambres d’Agriculture Départementales et 22 Chambres Régionales

d’Agriculture sont au service de la profession. Elles sont relayées par l’APCA (l’Assemblée

Permanente des Chambres d’Agriculture) au niveau national.

Issue de la fusion en 1967 des Chambres Départementales des anciennes Seine-et-Oise et

Seine, la circonscription de la Chambre d’Agriculture de l’Ile-de-France n’est ni

départementale ni régionale, à l’inverse des autres Chambres. Elle est constituée par les

7 départements de Paris, des Yvelines, de l'Essonne, des Hauts de Seine, de la Seine-Saint-

Denis, du Val de Marne, du Val d'Oise.

La Chambre est dirigée par 45 membres, élus pour 6 ans au suffrage universel, par

l'ensemble des composantes de la profession agricole. Le Bureau, constitué de

17 membres, comprend réglementairement un président et six vice-présidents, dispositif

spécifique à la Chambre d'Agriculture de l'Ile-de-France en raison de son caractère

interdépartemental.

La Chambre est le conseiller officiel et le porte parole de l'ensemble du monde agricole

auprès des Pouvoirs Publics, qu'elle peut saisir, ou qui doivent la consulter sur l'ensemble

des questions mettant en jeu les intérêts de l'agriculture.

A ce titre, la Chambre est représentée dans de nombreuses commissions officielles

présidées par les Préfets des départements (Commissions Départementales d'Orientation

Agricole (CDOA), Commissions d'Aménagement et de Remembrement Foncier, Conseils de

l'hygiène, Commissions des sites, Comités d'expertise des calamités agricoles, comités

départementaux de la chasse et de la faune sauvage, etc…).

 

Un fonctionnement au plus près du terrain

Les choix et orientations pris par les instances décisionnaires représentant l’ensemble des

composantes du monde agricole sont mis en oeuvre par les services de la Chambre

d'Agriculture, composés de 63 agents.

La Chambre met à disposition de l'ensemble des mandants de sa circonscription différents

services répondant à des besoins spécifiques toujours en évolution en matière, entre autres,

de réglementation, d’aménagement foncier, d’environnement, de technique et d’économie…

Ce conseil peut être collectif ou individualisé : plus de 1200 agriculteurs bénéficient chaque

année de visites individuelles sur les exploitations. Chaque filière agricole présente en Ile-de-

France dispose de conseillers dédiés (grandes cultures, maraîchage, arboriculture,

pépinière, horticulture, forêt).

La Chambre Interdépartementale d'Agriculture de l’Ile-de-France dont le siège est au Chesnay (Yvelines) a la volonté d'être facilement accessible et proche des

agriculteurs sur le terrain. C’est la raison pour laquelle près de 40 % des agents des services est basé dans des bureaux décentralisés.

Six bureaux décentralisés sont ainsi répartis en fonction des pôles d'attraction agricole. Des permanences sont prévues de façon hebdomadaire pour des secteurs plus

excentrés (Attainville, Montesson, Orgeval). Les services Technique et Economique et Gestion sont répartis dans ces antennes.

La Chambre d'Agriculture de l'Ile-de-France et la Chambre départementale d'Agriculture de Seine-et-Marne ont constitué en 1976 une Chambre Régionale

d'Agriculture Seine-et-Marne - Ile-de-France dont le siège est à Paris.

Elle assure essentiellement la défense des intérêts agricoles auprès des Instances

Régionales et joue un rôle de concertation et de coordination entre les organisations

professionnelles régionales. »

 

Retrouvez les communiqués de presse

de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture de l’Ile-de-France

sur www.ile-de-france.chambagri.fr

Contact presse : Cécile de Villartay - 01 39 23 42 16 – c.devillartay@ile-de-france.chambagri.fr

 

 

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 23:21

Le projet de la ZAC est repoussé à 2015.

Grâce à nos efforts et nos soutiens, il pourrait être repoussé aux calendes grecques...

 

Nous remercions les chasseurs, les pêcheurs, les agriculteurs d'Ile-de-France ainsi que Noël Mamère pour  leur appui et leur relai auprès des journalistes locaux.

Enfin des articles de presse sur le projet contesté de la Zac voient le jour.

La population spinolienne renouvelle son soutien au courage de Monsieur Gérard Praudel.

Cependant, nous devons rester très vigilants car si le projet devait se faire par tranches la possibilité d'une

exploitation agricole sur Epinay-sur-orge serait menacée.

Les terres de l'Essonne sont fertiles depuis des millénaires et elles doivent le rester !

Le béton est un destructeur de nature et combien faudra-t-il d'énergie aux générations futures pour que

la terre nous donne ses promesses.

La terre est devenue rare et nous devons nous unir pour sa préservation.

 

Source : 27 novembre 2013 dans "Le Parisien"

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 04:29

Balisy.gif 

 

SAUVONS NOS CHAMPS DES COULEES DE BETON...

Et je me demande en lisant les rapports des coulées vertes, des coulées douces si 

nous ne devrions pas nous réunir quelques mois sur les routes d'Epinay-sur-Orge

pour admirer ce qui va disparaître sous le béton, si vous restez dans votre silence.

Ils s'imaginent qu'une moquerie telle que le TVB, trame verte et bleue peut réjouir les

spinoliens.

 

C'est maintenant que Tout Va Bien sur ces terres.Il y a des coquelicots, des hérissons,

des abeilles, des corneilles, des champs qu'aucune barre de béton ne défigure.

Des moissons.

La terre est labourée ou au repos et c'est déjà l'hiver.

Les jeunes pousses sortent aux premiers soleils.

Les gerbes ploient et se parent des couleurs de l'arc en ciel.

La Saint Jean annonce un nouveau cycle.

Traverser ces champs, c'est une sensation de liberté très rare.

 

Et des "cons", oui il faut oser le dire,ont décidé de massacrer cette nature

qui ne peut se défendre. Des "cons", oui il faut le souligner ont décidé de faire

des coulées de bétons et de parquer les déplacements.

Nous savons que Monsieur Malherbe est respectueux de la nature.

Cette terre, c'est la richesse de tous les spinoliens.

 

Les spinoliens ont déjà vécu une maltraitance par la gestion monstrueuse d'une carrière.Voir archive INA.

De nombreux spinoliens reposent déjà en cette terre pour avoir subi pendant de longues années les

déplacements de camions chargés de toxiques.Faut-il conduire les autres dans un même destin?

Nous refusons une telle tragédie.

 

Ce gouvernement veut relancer le secteur du BTP au mépris de la nature. Ce gouvernement veut séduire les promoteurs.

Ces promoteurs se frottent les mains.

Qui s'y frotte s'y pique.

La nature reprendra ses droits.Les images des réalisations hideuses sont systématiquement retirées.

Bien sûr qu'il y a de quoi rougir de honte devant ce qu'ils ont réalisé à Grigny, à Evry...

La Zac, c'est la Zone. Une zone ce serait attractif et oui surtout en zone inondable.

La rénovation, cela existe. Et cela, ce serait surtout trop demander. C'est créateur d'emplois. Cela fait travailler les artisans et les commerçants.

Les promoteurs sont des zonards pour rester polis, des sans goûts,des opportunistes.

Et s'ils pensaient qu' un jour leurs enfants ne pourront plus s'alimenter et respirer correctement à cause de leur vue à court terme et de leur folie de densité!

TOUTES LES ZAC SONT ou seront DES ECHECS, sauf pour compter des "voix extrémistes".

Vive le vent des champs.

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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 00:58

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Si le projet de la Zac devait se concrétiser, bien que ce projet soit totalement déraisonnable et dangereux pour la population spinolienne, jusqu'où s'étendrait la zone inondable déjà existante et liée à la géographie des lieux?

Un devoir d'information est une obligation.

La surface des champs et des bosquets actuels absorbent une énorme quantité d'eau, ce que le bétonnage ne permet pas.

Alors coulées douces ou nouveau Breuil plage?

Rien ne peut arrêter l'eau.

La zone bleue est déjà bien minimisée, ce que n'importe quel spinolien peut confirmer.

Comment seront indemnisés les actuels habitants.La rue du Breuil existe déjà comme torrent intermittent.

Les caves des logements sociaux du Breuil sont innondés chaque année depuis plus de trente ans.

Comment seront évacuées les personnes âgées de la maison de retraite du Breuil?

Quelle responsabilité engage le Préfet de l'Essonne dans cette tragédie annoncée?

Ce plan est fort utile car dans la plupart des communes de France, il est nécessaire de se procurer une loupe pour voir les zones inondables.Nous faisons remarquer qu'un cours d'eau a disparu du paysage : il s'agit du rouillon qui traverse les champs de la Croix Ronde, dispose d'une fontaine voûtée au niveau de la Croix ronde, d'un réservoir non répertorié dans la rue des Froids Culs, et de plusieurs lacs à la paroie supérieure voûtée sous certains habitats spinoliens.

Il serait beaucoup plus intéressant de développer cet extraordinaire patrimoine archéologique tout en préservant les champs et de conserver l'originalité spinolienne.

Et oui, le tourisme développe l'économie.Plusieurs Zac sont déjà des échecs économiques et font déserter les populations.Une Zac est un répulsif.

Epinay-sur-Orge doit rester un poumon de l'Ile-de-France et se voir récompenser par son souci de préservation de la nature.

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 01:43

petitbois.jpgExtrait de l' "Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris", Volume 10 de Jean LEBEUF de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. 1757

C'est ainsi qu'il y aura assez de bois, de petits bois et de bosquets conservés par Monsieur Praudel, n'en déplaise aux petits promoteurs qui s'affûtent devant de juteuses affaires d'immobilier pour construire un pilori à leur attention.


Pour défendre l'âme d'Epinay-Sur-Orge et du Breuil, nous ne laisserons pas la nature, la faune et la flore clouées au pilori.


Promoteurs soyez saisis de honte devant l'immonde monde que votre cupidité a bâti.Vos constructions, vos plans d'urbanisation, nous les vomissons, nous les rejetons.Vos ronds points nous donnent la nausée.


Laissez les enfants comprendre d'où vient la farine du pain et du croissant.Laissez nous respirer!


Les spinoliens vous attendent en meute aidés des chasseurs,des pêcheurs,des agriculteurs tels des loups prêts à sortir du bois.

Nous remuerons terre et ciel, s'il le faut pour empêcher vos projets assassins de bétonnage.


Passez votre chemin qui était celui des templiers et qui restera spinolien...

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 03:43

Alors que les Spinoliens craignent une nouvelle inondation ou de nouvelles coulées de boue, leur attention devrait se tourner vers d’éventuels mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.


Ce phénomène suit inévitablement une période de violents orages.La présence de petits bois et la plantation d’arbres par les particuliers permettent la réhydratation des sols.Le plus grand travail pour minimiser ce risque, les Spinoliens le doivent au travail sérieux et régulier de Monsieur Praudel.


Sans les cultures effectuées sur ces terrains, Epinay-sur-Orge connaîtrait un risque majeur d’inondation et des mouvements de terrains dramatiques.


Les violents orages ont laissé des traces dans les archives historiques.Dégradation des vignes au premier millénaire et nécessité de déplacer l’ancien cimetière vers le nouveau suite à une série de décès par contamination des eaux et inondations.

 

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 01:36
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